BEIJING, 23 décembre (Xinhua) -- La ville de Beijing a déclaré vouloir limiter le nombre d'immatriculations de nouvelles voitures à 240 000 par an, afin de décongestionner le trafic automobile dans la capitale chinoise.

A partir de vendredi, les acheteurs devront obtenir une carte d'immatriculation par tirage au sort avant d'être autorisés à rouler dans leurs nouvelles voitures, a indiqué Zhou Zhengyu, secrétaire général adjoint du gouvernement municipal de Beijing.

Les acheteurs de voitures privées obtiendront 17,600 plaques d'immatriculation par mois soit 88% des nouvelles plaques de Beijing. 2% de ces plaques seront réservées aux utilisations commerciales et les 10% restantes aux compagnies et institutions du gouvernement, a précisé M. Zhou.

"Le nombre des voitures à Beijing a rapidement augmenté avec l'urbanisation et la modernisation, cela a causé une grave congestion dans certaines zones, tout particulièrement aux heures de pointe", a-t-il expliqué, avant d'ajouter que des mesures décisives "vont assurément être prises pour contrôler le trafic à Beijing. Sinon, les embouteillages ne feront que s'aggraver".

En 2010, plus de 700 000 nouvelles voitures ont été vendues à Beijing, portant le nombre total d'automobiles à plus de 4,7 millions, selon les statistiques publiées par la Commission municipale des transports.

Selon les règlements, un conducteur de Beijing n'aura le droit d'avoir qu'une seule voiture à son nom.

Les propriétaires de voitures qui remplacent leurs voitures recevront automatiquement une nouvelle plaque d'immatriculation sans avoir besoin de participer au tirage au sort.

Afin décongestionner le trafic, la ville a également réajusté les frais de stationnement. Les nouveaux standards entreront en vigueur le 1er avril 2011.

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PARIS, 21 décembre (Xinhua) -- Une semaine avant Noël, la neige a mis une nouvelle fois la France en épreuve.

Le week-end des 18 et 19 décembre, de fortes chutes de neige ont replongé une moitié de l'Hexagone dans la difficulté. Trente- quatre départements (35 à la fin de journée de samedi) du quart nord-ouest, excepté la pointe de la Bretagne, ont été placés en vigilance orange. Sont concernées neuf régions de la Picardie à Poitou-Charentes, en passant par l'Ile-de-France.

Juste après le lever des alertes dimanche minuit, Météo-France s'apercevait qu'elle a sous-estimé les chutes de neige liées au passage d' "une nouvelle dépression" et ce seraient 15 centimètres, au lieu de 1 à 3 centimètres de chutes de neige qui continueraient à perturber une bonne partie de France lundi, dont l'Ile-de-France, les départements de Normandie et de l'est de la France.

Dans les aéroports, c'est le chaos. Affectés par la fermeture de plusieurs aéroports européens, Roissy et Orly tournent au ralenti à la mi-journée de samedi dernier. Début de la soirée, les deux ports aériens français ont enregistré plus de 60% des vols en retard et un taux d'annulations à l'échelle de 30%.

Parmi les 700 000 passagers qui devaient prendre l'avion pour les départs en vacances de Noël, une partie a dû passer le week- end dans les aéroports. "Cette nuit, 3000 personnes environ ont dormi (à Roissy), 400 à Orly", a fait le bilan mardi matin sur France Info la ministre des Transports Nathalie Kosciusko-Morizet.

Du côté des voies ferroviaires, la situation s'avérait aussi difficile. Ming, une chinoise à New York venue à Paris le 18 pour découvrir le Noël "à la française" s'est trouvée prise au piège le soir même de son arrivée. Elle a dû attendre 1 heure dans la Gare de Lyon avant de saisir le train pour Besançon et tout au long du voyage, le train s'est arrêté plusieurs fois à cause de "mauvaises conditions climatiques". Lors qu'elle est retournée à Paris le mardi 21, le retard du à la neige touchait encore une grande partie de trains à la Gare de Lyon.

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M. Wang a tenu ces propos en s'adressant aux journalistes au siège de l'ONU à New YorK. La Chine a bien pris note des évolutions récentes de la situation en péninsule Coréenne, a-t-il dit.

Le maintien de la paix et de la stabilité dans la Péninsule est dans l'intérêt du Sud comme du Nord, ainsi que de toutes les autres parties impliquées, a-t-il dit.

"Nous appelons vivement les parties concernées à faire preuve de la plus grande retenue, à agir de manière responsable et à éviter tout accroissement des tensions", a déclaré M. Wang à la presse.

Le Conseil de sécurité s'est réuni dimanche pour une réunion d' urgence qui a duré environ huit heures et demie, mais sans parvenir à un consensus.

M. Wang a déclaré dimanche que la Chine soutenait la proposition de la Russie de convoquer une réunion d'urgence du Conseil de sécurité sur la situation en péninsule Coréenne.

"Les membres du conseil, dont la Chine, les États-Unis et la Russie, ont fait tous les efforts en leur pouvoir pour éviter un conflit armé dans la Péninsule. Cette réunion a été positive et d' une grande importance", a-t-il dit.

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